Le furet biblique
chronique du 3 mai 2013

furet

 

 

Les apocryphes

Le mot apocryphe signifie « secret », « à cacher plutôt qu’à publier », selon Théodore de Bèze, né en 1519. Ce sont des textes « rejetés par l’Église » dans le sens qu’ils ne faisaient pas partie des lectures officielles des liturgies chrétiennes. Quelques bons grains mêlés à des masses de semences suspectes, de légendes ou de doctrines aberrantes. Grosso modo, les Évangiles livrent surtout un message (Bonne Nouvelle), alors que les apocryphes sont un recueil des « fioretti » de Jésus. Ils constituent  un folklore sacré d’où émergent quelques morceaux tels le fameux Protévangile de Jacques auquel Clément d’Alexandrie, au IIIe siècle, fait plusieurs fois allusion. Si les apocryphes bénéficient d’une sorte de prestige légendaire, c’est dans une large mesure parce qu’ils ont été fort longtemps ignorés. Voici quelques thèmes intéressants qu’on trouve dans cette littérature :

Voir Furet : No 84, 85, 86, 87.

Gérard Blais

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Jésus, la biographie non autorisée

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