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Le mot apocryphe signifie « secret », « à cacher plutôt qu’à publier », selon Théodore de Bèze, né en 1519. Ce sont des textes « rejetés par l’Église » dans le sens qu’ils ne faisaient pas partie des lectures officielles des liturgies chrétiennes. Quelques bons grains mêlés à des masses de semences suspectes, de légendes ou de doctrines aberrantes. Grosso modo, les Évangiles livrent surtout un message (Bonne Nouvelle), alors que les apocryphes sont un recueil des « fioretti » de Jésus. Ils constituent un folklore sacré d’où émergent quelques morceaux tels le fameux Protévangile de Jacques auquel Clément d’Alexandrie, au IIIe siècle, fait plusieurs fois allusion. Si les apocryphes bénéficient d’une sorte de prestige légendaire, c’est dans une large mesure parce qu’ils ont été fort longtemps ignorés. Voici quelques thèmes intéressants qu’on trouve dans cette littérature :
Les crèches de Noël dans une grotte
Le bœuf et l’âne
Gaspard, Melchior et Balthazar
Le voile de Véronique
Les frères et sœurs de Jésus
Les noms de Anne et Joachim, parents de Marie
La présentation de Marie au Temple
Assomption de Marie
Le voile de Véronique
Le nom des voleurs crucifiés avec Jésus
Des paroles inédites de Jésus
Jésus, la biographie non autorisée
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