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chronique du 11 janvier 2005
 

Un sermon qui marche

 

Voici l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde (Jean 1, 29).
 
Un après-midi, en 1953, à Chicago, les journalistes et les personnalités officielles étaient rassemblés à une gare de chemin de fer pour accueillir le récipiendaire du prix Nobel de la Paix 1952. Il descendit du train: une espèce de géant (six pieds, 4 pouces) avec une chevelure abondante et une grosse moustache.

     Les photographes s'approchèrent et les représentants de la ville lui tendirent la main et lui dirent combien l'honneur était grand pour eux de l'accueillir. Il les remercia poliment et leur demanda de l'excuser pour un moment. Il marcha alors rapidement dans la foule pour rejoindre une femme noire plutôt âgée qui portait péniblement deux grosses valises.

     Il prit les bagages dans ses grosses mains et en souriant escorta la dame jusqu'à un autobus. Il l'aida à monter et lui souhaita bon voyage. La foule était maintenant rassemblée près de lui. Il dit : « Excusez-moi de vous avoir fait attendre ».

    C'était le Dr Albert Schweitzer, le célèbre médecin-missionnaire, qui avait passé sa vie à aider les plus pauvres en Afrique. Quelqu'un a alors dit aux journalistes : « C'est la première fois que je vois un sermon qui marche ».
(Anonyme)


LIEN : « Regardez », dit Jean le Baptiste, « c'est l'Agneau de Dieu qui va faire la différence. Lui qui va aller en silence vers les tondeurs, qui va présenter l'autre joue, prier pour ses ennemis, qui va conseiller de donner encore son manteau à celui qui a déjà pris la chemise, de faire deux milles avec celui qui demande un mille. C'est l'Agneau de Dieu qui est doux et humble de coeur, qui ne fait pas descendre le feu du ciel sur les samaritains et qui ne condamne pas la femme adultère. C'est l'Agneau de Dieu qui donne sa vie pour ses amis. Sa faiblesse est notre force, sa blessure notre guérison ».

    Et dans notre monde ce sont les agneaux de la bonté, de la compassion, de la patience qui vont enlever le péché du monde, pas les lions du pouvoir et des approches musclées.
 

    C'est d'abord dans le coeur que ça se passe et Albert Schweitzer en est un bon exemple (William J. Bausch).

 

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