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Poésie

 

 
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chronique du 12 septembre 2008
 

Façonnes-moi Seigneur

Psaume 94, 12-13
« Heureux l’homme que tu reprends et que tu enseignes par ta loi,
pour lui donner le repos aux mauvais jours,
tant que se creuse une fosse pour l’impie. »

 

Je veux être le matériau
Et toi, le forgeron qui le travaille
Tu me plonges dans le feu incandescent de ton amour
Pour faire de moi une nouvelle création

Oui; les choses anciennes sont passées
Oui ; tu brûles le buisson que je suis sans le consumer
Ce que tu consumes; c’est le vieil homme
C’est pourquoi par Toi, avec Toi et en Toi, toutes choses deviennent nouvelles

Oui; les choses anciennes sont passées
Les dépouillements, les souffrances que j’éprouve sont parfois insupportables
C’est pourtant un passage obligé vers l’élévation

Pour éprouver l’or, on le passera au feu
Pour m’éprouver moi, tu m’as conduit dans ce désert
Je le traverserai avec succès
Et je prendrai possession de la terre promise
Ce pays où coulent le lait et le miel

Tu me donnes le repos aux mauvais jours
C’est pourquoi je ne crains rien
Même quand je marcherai dans la vallée de l’ombre de la mort (Psaume 23)

Je veux me réjouir de ce que mon Père me reprend
Car c’est pour moi une preuve de l’amour qu’Il me porte

Reprends-moi Père car ce qui est mal à tes yeux je l’ai fait
Reprends-moi Père et enseignes-moi ta loi
Car, insensé, je le suis souvent
Reprends-moi Père pour que dorénavant
« Ta parole soit une lampe à mes pieds, une lumière sur mon sentier. »

Edgard Assoua

 

Chronique précédente :
La foi (Mc 6,45-52)