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Les Psaumes

 

David
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chronique du 26 septembre 2008
 

Une supplication à l’exemple de celles de la Bible

L’année de saint Paul nous encourage à voir dans les psaumes des prières d’une beauté et d’une actualité particulières. L’Apôtre a fait du psautier de David sa prière personnelle.

     Dans ses lettres à des amis Timothée, Tite et Philémon, il a cité fréquemment les psaumes, par exemple quand il parle à Tite du salut de chacun, il se réfère au Psaume 130,8 : « C’est lui qui rachète Israël de toutes ses fautes. » (en Tite 2,14) Par ailleurs, dans une situation de détresse, il a disposé de ces supplications si émouvantes dans les Écritures. Pensons entre autres au Psaume 123 (124) que la liturgie des heures a coiffé d’une ligne des Actes des apôtres : « Le Seigneur dit à Paul : Sois sans crainte, je suis avec toi. » (en Actes 18, 9)

Psaume 123 (124)

1 Sans le Seigneur qui était pour nous
- qu’Israël le redise -
2 sans le Seigneur qui était pour nous
quand des hommes nous assaillirent,
3 alors ils nous avalaient tout vivants,
dans le feu de leur colère.

4 Alors le flot passait sur nous,
Le torrent nous submergeait;
5 alors nous étions submergés
par les flots en furie.

6 Béni soit le Seigneur
Qui n’a pas fait de nous
La proie de leurs dents!
7 Comme un oiseau, nous avons échappé
Au filet du chasseur;
Le filet s’est rompu :
Nous avons échappé.

8 Notre secours est le nom du Seigneur
Qui a fait le ciel et la terre.

     Saint Paul a énuméré  ses souffrances lorsque son autorité d’apôtre a été mise en doute à l’intérieur même de la communauté chrétienne. Écoutons-le : « Ils sont ministres du Christ? (Je vais dire une folie!) Moi, plus qu’eux. Bien plus par les travaux, bien plus par les emprisonnements, infiniment plus par les coups. Souvent j’ai été à la mort. Cinq fois j’ai reçu des Juifs les trente-neuf coups de fouet; trois fois j’ai été battu de verges; une fois lapidé; trois fois j’ai fait naufrage. Il m’est arrive de passer un jour et une nuit dans l’abîme! Voyages sans nombre, dangers des rivières, danger des brigands, dangers de mes compatriotes, dangers des païens, dangers de la ville, danger du désert, danger de la mer, danger des faux frères! Labeurs et fatigues, veilles fréquentes, faim et soif, jeûnes répétés, froid et nudité! »

     Paul a eu un sentiment très vif de la présence de Dieu au milieu des drames qu’il a vécus. Faisons nôtres, quoi qu’il arrive, les mots du psalmiste : « Notre secours est le nom du Seigneur! »

Pierre Bougie, PSS

 

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