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réflexion du 15 janvier 2018

 

Alors il se redressa et lui dit : Eh bien, où sont-ils? Personne ne t’a condamnée? — Personne, Maître, répondit-elle. Je ne te condamne pas non plus, dit Jésus. Tu peux t’en aller, mais désormais ne pèche plus.
Jean 8, 10-11

Serait-ce possible que la justice de Dieu soit, en réalité, fort différente de celle des humains? Serait-ce possible que Dieu soit tellement Amour, que la seule forme de justice qu’il puisse utiliser envers nous, c’est la miséricorde infinie, totalement gratuite et exempte d’un quelconque mérite de notre part? Une telle justice divine représente un véritable scandale pour les personnes qui séparent l’humanité en deux clans bien distincts, c’est-à-dire les « bons » et les « méchants » ou les « justes » et les « damnés ».

Serait-ce possible que le seul but poursuivi par la justice divine, ce soit de relevé le pécheur qui vient de trébucher? De lui redonner vie plutôt que de le laisser s’enliser dans la mort? Serait-ce possible que l’intervention salvifique du Christ envers cette femme soit le gage du Salut éternel de tous les humains, sans exception aucune?

Serait-ce possible que les derniers mots du Christ à la femme (« mais désormais ne pêche plus ») puissent constituer un simple encouragement à vivre le plus possible en conformité avec l’amour vrai, à la manière de Dieu, et non une injonction passible d’une punition éventuelle si elle retombait dans son péché? En d’autres mots, pourrait-on voir ces derniers mots de Jésus comme une simple pédagogie destinée à encourager cette femme (et nous avec elle) à emprunter le plus possible la voie de l’amour véritable durant notre vie sur Terre, tout en sachant que, même en cas d’échecs éventuels, il y aura toujours une miséricorde divine sans condition et indéfectible qui sera là pour nous relever encore une fois? 

Yannick Clément

Réflexion précédente :

Réflexion du 8 janvier 2018