![]() |
|||||
![]() |
![]() |
||||
chronique du 19 mai 2006 | |||||
Plusieurs traductions
de la Bible mais un seul Dieu
À la suite de son expansion dans le monde gréco-romain, le christianisme adopte, presque naturellement, la Septante comme livre des Écritures, auxquelles vont sajouter les écrits chrétiens qui formeront le Nouveau Testament. Mais le grec nest plus compris partout. Saint Jérôme se charge dune traduction de lensemble en latin, qui deviendra « la Vulgate », la Bible de référence de lunivers chrétien, jusquau temps de la Réforme. Soucieux douvrir le texte biblique à lensemble des chrétiens et non aux seuls clercs capables de comprendre le latin, les réformateurs font les premières traductions en langues vernaculaires. Linvention de limprimerie permettra une diffusion du texte biblique, inconnue jusque là, qui na cessé depuis lors. La traduction est toujours, par certains côtés, une trahison, mais elle est nécessaire pour que dautres découvrent à leur tour le visage du Dieu qui se révèle dans des textes de plus de deux mille ans. Le progrès des connaissances apportant régulièrement de nouvelles précisions, des corrections sont régulièrement apportées, en fonction également du public à qui sont destinées les nouvelles traductions. La diversité au niveau de loffre, ne doit pas effrayer. Cest toujours le même Seigneur qui se donne à connaître et que chacun de nous doit continuer à chercher. Les sensibilités de chacun sont diverses. Lun souhaite un texte traduit au plus près de loriginal, un autre un texte facile à lire en lecture publique Toute cette diversité nempêche nullement le fait que tous les chrétiens se réfèrent aujourdhui au même livre. Chronique
précédente : |
|||||
|
|||||