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chronique du 20 septembe 2005
 

Vie et histoire de groupe

Déjeuner-causerie sur l'Histoire de l'Église

Déjeuner-causerie sur « L’Histoire de l’Église »
Personne ressource : M. Renaud Gaudet, diacre permanent
Téléphone : 450.581.2484 (Paroisse Purification de-la-B.-V.-M.)
Lieu des rencontres : Restaurant Monte-Carlo, 555, rue Leclaire, Repentigny
Fréquence des rencontres et accès : En 2005, les rencontres ont lieu aux deux semaines, de 9h30 à 10h30, le vendredi. Toujours contacter le secrétariat pour information et réservation.


Comment est né ce projet et comment a-t-il évolué?
     Il y a cinq ans, j’étudiais pour devenir diacre. Étant un professeur d’histoire retraité depuis l’an 2000, la responsable de la pastorale paroissiale me proposa d’enseigner l’Histoire de l’Église durant 15 à 20 minutes par dimanche, entre deux messes dominicales. Ce que je fis durant une période de trois ans et ce 9 mois par année. Au début, il y avait une quinzaine de personnes. Au bout de trois ans, environ 150 personnes assistaient à ces rencontres.

     Comme la responsable de la pastorale constatait que ça répondait à une demande, elle me sollicitât au début de l’année 2004 afin de re-présenter ces récits dans un restaurant en raison d’une heure à chaque fois, et ce, à compter du mois d’octobre. Nous continuons toujours cette aventure.


Quels sont vos objectifs?
     Mon principal objectif est de raconter à mes auditeurs les grand courants de pensée et les grands événements qui ont façonné notre Église. Citons, par exemple : les grandes hérésies, les Papes d’Avignon, les Croisades, l’Ère des cathédrales, la « sainte »(!) Inquisition, l’affaire Galilée, etc. À la rencontre suivante, je remets aux participants les copies des récits que j’ai racontés à la rencontre précédente.

Quel est votre programme pour l’année en cours?
1. Jésus en son temps. 2. L’ère des premiers martyrs. 3. Les monastères et les pèlerinages. 4. L’Église aux temps des Barbares. 5. Le grand schisme de 1054… jusqu’à Jean-Paul II. À chaque époque, je situe brièvement l’histoire de la papauté.

Combien de personnes font partie de votre groupe actuellement?
   Environ 35 personnes participent à ces rencontres.

Quels âges ont les participants?
     L’âge des participants se situe entre 45 et 75 ans.

Comment faites-vous le recrutement des membres? L’accès à ces rencontres est-il libre?
    Autour du noyau de base qui participaient aux rencontres en paroisse, se sont jointes des personnes qui en avait entendu parlé; donc le bouche-à-oreille. De plus, nous faisons de la publicité dans les feuillets paroissiaux et dans le journal local.

     L’accès aux rencontres est libre, mais il vaut mieux contacter le secrétariat pour information et réservation. (Le numéro de téléphone est indiqué au haut de cette chronique).

Comment percevez-vous votre rôle en tant qu’animateur du groupe? Décrire votre mission.
     1. Je me décrirais comme un vulgarisateur. J’éclaircis certaines notions. Par exemple, il est important de connaître la différence entre un schisme et une hérésie. Je différencie les notions de concile, synode et concile œcuménique, comme autre exemple.

     2. J’explique la mentalité d’une époque, puis je fais des liens entre l’histoire profane et l’histoire religieuse.

     3. Je cherche à intéresser les gens aux événements et à les relire les uns aux autres dans la mesure du possible.

     4. À la fin de chaque rencontre, je réponds aux questions des participants.

Quelle est l’horaire d’un déjeuner-causerie-type?
     La plupart des participants vont à la messe de 8h30 a.m., puis viennent déjeuner au restaurant entre 9h00 et 9h30 a.m. Pendant qu’ils terminent leur déjeuner, je commence à raconter le récit à 9h30 et je termine vers 10h25 pour leur permettre de poser leurs questions.

      Nous nous quittons ensuite « pour deux semaines »! Nous avons généralement hâte de nous revoir!

Comment la participation des membres à votre groupe leur permet-elle de relire leur expérience humaine et chrétienne à la lumière de la Parole de Dieu?
     Je crois que la ligne de pensée qui relie toutes ces rencontres (car je ne terminerai probablement pas en juin 2005), c’est de prendre conscience que même à travers les périodes troublées de l’Église (Inquisition, antipapes, affaire Galilée, etc.), il y a eu des périodes de profonde fidélité à l’Évangile (martyrs, cathédrales, grands saints et saintes).

Quel est votre plus grand souhait concernant l’avenir de votre groupe?
     Je souhaite que ce groupe se renouvelle quand l’Esprit Saint le jugera à propos. En ce qui me concerne, je me tiens prêt à refaire cette expérience ecclésiale.

 

Pierre Alarie,
Adjoint au directeur de l’office de l’éducation à la foi


Chronique précédente :
Groupe de partage de foi « ParFoi » (2e partie)