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Groupes bibliques
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chronique du 29 novembre 2005
 

Vie et histoire de groupe

Groupe de partage évangélique de la Paroisse Notre-Dame-des-Écores de Laval

Groupe de partage évangélique SER-GROU-PE – Paroisse Notre-Dame-des-Écores, Laval
Responsables : Jean et Gertrude Caron
Téléphone : (514) 668-3248
Lieu des rencontres : 765 rue Roland-Forget, Laval (Duvernay)
Fréquence des rencontres et accès : 1 fois par deux semaines, le mercredi à 19h30. L’accès à ces rencontres est libre.

Comment est né votre groupe et quels étaient vos objectifs?
Suite aux recommandations du Synode du diocèse de Montréal, le Conseil de Pastorale de ma paroisse m’a interpellé. Il m’a demandé de faire une étude de faisabilité concernant la création de groupes de prières dans la paroisse.

Nous avions trois objectifs en mettant sur pied un tel groupe. 1. Permettre aux participants de partager la Parole de Dieu, mieux connaître son message et être capables de l’exprimer dans leurs mots. 2. Permettre aux participants de se rassembler afin de créer un sentiment d’appartenance. 3. Respecter chez les participants leur capacité d’écoute et de compréhension des textes d’Évangile.

Présentement, quels sont les objectifs poursuivis par votre groupe?
Nous voulons continuer de cheminer en respectant les besoins de chacun des membres. Nous voulons aussi que les membres expérimentés puissent former de nouveaux groupes et en assumer l’animation.

Quel est votre programme pour l’année en cours? Quels sont vos outils?
Les rencontres ont lieu aux deux semaines et nous prenons l’Évangile du dimanche suivant. Nous proposons deux sessions par année : de septembre à décembre et janvier à juin. Nous privilégions des outils complémentaires : les Partages bibliques de Pierre Alarie et de Yves Guillemette; les commentaires des années A-B-C de l’abbé Pierre Bougie,p. s.s.; « Le pain sur la table » du Père Georges Convert.

Combien de personnes font partie de votre groupe actuellement? Quels âges ont les participants?
Une douzaine de personnes, entre 50 et 75 ans, fréquentent assidûment le groupe de partage.

Comment faites-vous le recrutement des membres?
Nous privilégions le « bouche à oreille », les tableaux d’affichages dans le secteur pastoral et le feuillet paroissial.

Comment percevez-vous votre rôle en tant qu’animateur du groupe? Décrivez-nous votre mission.
Mon épouse et moi agissions comme coordinateurs depuis les débuts du groupe. Nous étions responsables de la réservation d’un lieu, de la préparation de la pause-café, du choix d’un animateur, des contacts téléphoniques, etc. Durant les deux premières années, deux animateurs de l’extérieur nous ont accompagnés. Par la suite, les membres du groupe sont devenus plus confiants en eux-mêmes et plus autonomes. Nous avons pu alors expérimenté l’animation par rotation, c’est-à-dire, faite par des personnes différentes à chacune des rencontres.

Comment avez-vous le souci de voir à la relève des animateurs?
Pour nous, la relève est en effet un souci constant. Nous essayons d’être attentifs au besoin de chacun tout en développant la capacité de chacun d’être éventuellement animateur. Ultimement, nous voulons que les membres plus chevronnés puissent former et animer de nouveaux groupes.

Quels furent les principaux obstacles dans l’histoire de la vie de votre groupe? Comment les avez-vous surmontés?
Le principal obstacle fut la difficulté de la prise de parole par les participants du groupe. Plusieurs croyants se sentent gênés de s’engager et de témoigner de leur foi. C’est compréhensible parce que avant Vatican II, on donnait peu la parole aux fidèles laïques. L’emphase était mise sur la morale et la sacramentalisation. Notre défi est justement de donner la Parole aux croyants dans la perspective d’une nouvelle évangélisation. Concrètement, nous essayons de vivre la fraternité chrétienne dans les groupes; l’écoute et le respect de chacun est prioritaire.

Quels sont les fruits de cette nouvelle évangélisation?
Nous découvrons l’importance de la fidélité à poursuivre son engagement à l’intérieur d’un groupe de partage de la Parole. La durée vient valider la participation des membres. Un autre fruit est le développement de nouveaux groupes dans les paroisses avoisinantes. Enfin, il faut souligner le développement de la confiance en soi que permet l’appartenance à un tel groupe.

Comment la participation des membres à votre groupe leur permet-elle de vivre la fraternité chrétienne et/ou d’expérimenter la communauté de foi?
L’Évangile relate la vie de Dieu parmi l’Humanité. La lecture de l’Évangile en groupe nous permet de découvrir que Dieu est toujours parmi nous, qu’il est avec nous aujourd’hui. Ce qui est écrit dans l’Évangile se passe encore maintenant. La dernière demi-heure de chaque rencontre est consacrée à notre vie en rapport avec l’Évangile que nous venons de partager. Nous sommes appelés de passer de disciples du Christ à témoins.

Propos recueillis par Pierre Alarie, bibliste
Montréal

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