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chronique du 20 janvier 2009
 

Le livre de l'Exode (3/6)

Exode 12 et 13 : La pâque (2e partie)

Laisse aller mon peuple

Chaque année le peuple de Dieu doit rappeler tout ce que Dieu a fait pour lui quand il l'a libéré de l’esclavage. Nous n'avons pas de compte rendu enregistré de la rencontre de Moïse et de Pharaon. Nous avons mieux : nous voyons les forces en présence.

Moïse et Aaron parlent et agissent au nom de Dieu. Faibles, proscrits, sans armée, mais animés et soutenus par le Dieu d'Abraham, ils dirigent les événements. Ils redisent sans se lasser la parole de Dieu qui domine cette crise : « Laisse aller mon peuple ».  Ils portent l'étendard de la liberté.

Le jugement de Dieu

Moïse rapporte au peuple les paroles de Dieu : Cette nuit, je parcourrai le pays d'Égypte et je frapperai tous les premiers-nés. Et à tous les dieux d'Égypte j'infligerai des châtiments (Ex 12, 12). Le jugement de Dieu va s'exercer. Les premières victimes sont les idoles. Le peuple égyptien aussi sera frappé. Qu'en sera-t-il d’Israël ? À côté des Égyptiens coupables d'idolâtrie et de cruauté, le peuple d'Israël n'est pas un peuple de saints. Il est victime de la tyrannie ; il n'est pas pour autant justifié. Qui donc pourrait paraître sans trembler devant le tribunal de Dieu ?

Le sang de l'agneau vous servira à désigner les maisons où vous vous tenez. À la vue de ce sang, je passerai outre, et vous échapperez au fléau destructeur, lorsque je frapperai l'Égypte (Ex 12, 13). Israël est « épargné ». Le signe de cette miséri­corde de Dieu est donc le sang sur la porte des maisons. Car seuls ceux qui font confiance à  la parole de Moïse, en fait qui ont foi en la parole de Dieu, et mettent sur leur porte le signe du sang, seront sauvés au jour du jugement.

Conduits par la lumière

Il y eut en Égypte une immense clameur, car la mort n’avait épargné aucune maison égyptienne. Pharaon convoqua Moïse et Aaron en pleine nuit et leur dit : « Levez-vous et sortez du milieu de mon peuple » (Ex 12, 30-31). Ce fut le signal du départ. Tout de suite, dans la nuit, les Israélites s'en allaient avec les femmes, les enfants, les troupeaux et tous les bagages. On est encore dans la nuit, mais déjà une lueur les précède et leur indique la route. Yahvé les précédait, le jour sous la forme d'une colonne de nuée pour leur indiquer la route, et la nuit sous la forme d'une colonne de feu pour les éclairer : ils pouvaient ainsi poursuivre leur marche jour et nuit (Ex 13, 21).

600 chars de guerre

Pharaon prit les Hébreux en chasse mais il ne tarda pas à le regretter. Craignait-il que ce troupeau d'esclaves n'aille grossir les rangs de ses ennemis ? Regrettait-il cette main-d'œuvre qui rendait de grands services ? Était-il tout simplement furieux d'avoir cédé à un peuple méprisé ? L'enfer n'abandonne sa proie qu'à regret. Le tyran a fléchi un instant sous les coups qui le frappaient, mais c’était pour reprendre avec plus de violence la lutte contre le peuple de Dieu. Pharaon fit atteler son char et emmena ses troupes. Il prit six cents des meilleurs chars... et donna la chasse aux enfants d'Israël sortant du pays de si insolente manière (Ex 14, 6-8).

N'ayez pas peur

La nuée lumineuse conduisait les Hébreux vers la mer. Alors que les fugitifs campaient sur la rive, l’armée égyptienne les rejoignit. Les Israélites virent les Égyptiens lancés à leur poursuite et furent saisis d'un grand effroi. Ils dirent à Moïse : « Manquait-il de tombeaux en Égypte que tu nous aies menés mourir dans le désert? Quel service nous as-tu rendu de nous faire sortir d'Égypte ? » (Ex 14, 10-11).

La situation est en effet désespérée. Les Hébreux sont désarmés devant des troupes régulières. Ils sont acculés à la mer et encerclés par l'armée de Pharaon. Il n'y a d'issue ni dans la fuite ni dans le combat. Mais c'est à l’heure où tout est perdu, où tout espoir humain fait défaut que Dieu intervient. Moïse répondit au peuple : « Bannissez toute crainte! Tenez ferme et vous verrez ce que Yahvé va faire pour vous sauver en ce four. Car les Égyptiens que vous apercevez aujourd'hui, vous ne les reverrez plus jamais I Yahvé combattra pour vous : Vous, vous n'aurez rien à faire » (Ex 14, 13-14).

Pour votre réflexion personnelle

 En quelques phrases, pouvez-vous résumer ce que vous avez appris sur Moïse et l’Exode dans cette chronique. Quels éléments retenez-vous pour progresser dans votre vie chrétienne ?

 

 

Chronique précédente :
Le livre de l'Exode (2/6)