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Aux sources antiques du pèlerinageNuméro 205 • juin-juillet-août 2013 Le succès des pèlerinages ne se dément pas dans le monde. Et ce quelles que soient les traditions religieuses. En 2012, l’Arabie Saoudite attendait plus de quatre millions de pèlerins à La Mecque contre trois millions un an plus tôt. Sur le continent européen, dit sécularisé, les sanctuaires chrétiens connaissent une croissance tout aussi impressionnante. Lourdes tient toujours le haut du pavé avec six millions de visiteurs par an. Saint-Jacques-de-Compostelle a doublé le nombre des siens entre 2005 et 2012 pour atteindre les deux cent mille, hors « année jacquaire » (année où la fête de saint Jacques, le 24 juillet, tombe un dimanche). En France, il en va de même pour les sanctuaires locaux ou les itinéraires, un temps oubliés, retrouvent une cure de jeunesse. On peut ainsi évoquer le Tro Breiz (tour des sept saints fondateurs de la Bretagne), les chemins de saint Michel vers le mont éponyme, ceux de saint Gilles dans le Gard, de saint Martin en Touraine, dont les amateurs trouveront la description complète dans un hors-série récent, « Marcher sur de nouveaux chemins », édité par Pèlerin. Les pèlerinages antiques à Rome et à Jérusalem n’échappent pas au phénomène, du moins, pour Jérusalem, quand les événements géopolitiques ne contrarient pas les déplacements. Ce phénomène de société suscite bien des curiosités : pourquoi tant de personnes manifestent-elles le désir de quitter leur domicile vers un lieu dit « sacré » : quête de Dieu, quête de soi, recherche de bénédiction, de protection, de guérison ? Ou simple tourisme religieux ? |
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