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chronique du 26 février 2010
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Le jeûne : pratique biblique et actuelle
Plusieurs textes le situent parmi les rites de pénitence et de deuil (1 S 7,6; 1 S 31,13; 2 S 1,12; 3,35; 12,16-23; 1 R 21,27; Ps 35,13; Jl 1,14; 2,15. Il semble qu’il n’y ait eu d’abord qu’un seul jour liturgique de jeûne prescrit, celui du grand pardon (le yom kippour : Lv 16,29-31; 23,27; Nb 29,7; Ac 27,9). Mais, après l’exil, on en ajouta d’autres commémorant la catastrophe de la destruction du temple et de l’exil (Za 7,3-5; 8,19). En outre, on pouvait proclamer des jours de jeûnes dans des situations critiques nationales (1 S 14,24). Les prophètes ont aussi prêché le jeûne, tout en étant attentifs à en garder le sens spirituel profond (Jr 14,11-12; Is 58,6-9). Le judaïsme postexilique accorda une importance grandissante au jeûne (Esd 8,21-23; Né 9,1), parfois pratiqué au niveau individuel pour demander la force (Jdt 8,5-6; Est 4,16). Le jeûne est mentionné dans le Nouveau Testament soit au sujet des pharisiens, soit des disciples de Jean Baptiste (Mc 2,18-22 // Mt 9,14-17 // Lc 5,33-39; 18,12), soit plus tard de la communauté chrétienne primitive aussi (Ac 13,3; 14,23). Lc 2,27 parle aussi de la prophétesse Anne et Ac 10,30-31 du centurion romain Corneille. Jésus le mentionne dans son enseignement (Mt 6,16-18 et Mc 9,29 selon certains manuscrits). Paul aussi en parle, mais comme un motif de souffrance (2 Co 6,4-5; 11,27-28). Mt 4,2 indique que Jésus, comme Moïse sur le Sinaï, jeûna avant de d’entreprendre son ministère public. Dans les textes bibliques, le jeûne est donc le corps qui prie avec l’esprit, le corps qui sent sa faiblesse et sa dépendance de Dieu afin d’être plus proche de lui. Des motifs semblables sont certainement valables pour aujourd’hui encore. Chronique
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