Au-delà de l’Apocalypse
Jean-Pierre Prévost et Gabriel Landry
Montréal, Novalis, 2010, 255 p.

« Et s’il valait mieux lire l’Apocalypse comme on lit un poème… »

« À quoi bon dissiper une obscurité pour se retrouver devant une obscurité? »

C’est deux extraits du liminaire de Jacques Brault nous situe dès le départ dans un autre mode que la plupart des ouvrages sur l’Apocalypse. Ce livre ne cherchera pas à trouver le sens de ce texte biblique complexe, mais à pénétrer sa profondeur en le présentant comme une œuvre artistique pouvant en inspirer d’autres.

Dans la première partie du livre, on retrouve les 22 chapitres de l’Apocalypse. D’abord le texte de la nouvelle traduction (Bayard-Médiaspaul, 2001) réalisé par l’exégète Jean-Pierre Prévost et le poète Jacques Brault. Puis pour chaque chapitre, on nous propose un tableau de Gabriel Landry un artiste peintre québécois illustrant la richesse symbolique dans la géométrie et le mouvement qui mène au-delà de l’Apocalypse. Puis un poème de Jean-Pierre Prévost, une sorte de résonance au texte biblique et aux tableaux de l’artiste.

La deuxième partie du livre présente les symboles de l’apocalypse à travers un glossaire de mots. Le traitement de cette partie repose sur des bases très intéressantes. Le but n’est pas d’expliquer les symboles, mais bien se laisser porter par leur puissance d’évocation.

En somme un très beau livre sur l’Apocalypse. Vous aller apprécier l’approche originale et l’excellent glossaire des symboles.

Sébastien Doane, bibliste