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chronique du 19 mai 2017

 

Jérusalem à l’échelle du temps 2/2

Maquette de la Jérusalem byzantine

Maquette de la Jérusalem byzantine (Saint-Pierre en Gallicante)

Retour au début de la série


La maquette présentée à Saint-Pierre en Gallicante est une Jérusalem que n’ont connu ni Jésus ni les premiers chrétiens, mais les byzantins. Si elle n’ouvre pas directement à la lecture de textes bibliques, elle permet cependant de mieux appréhender le terrain où tous ces acteurs ont évolué et permet d’approfondir ses connaissances de la géographie et des principaux épisodes évangéliques.

Réalisée en 2002, la maquette est présentée dans la propriété des Assomptionnistes à Saint-Pierre en Gallicante. À l’échelle 1/200 elle s’inspire de la carte de Madaba, mosaïque du VIe siècle dégagée dans une église de Jordanie, et des fouilles et documents disponibles sur la période byzantine : IVe - VIIe siècles. Le P. Jacques Briend, exégète et archéologue, et Jean-Claude Marmorat, architecte, en sont les auteurs.

[NDLR] Les photos qui suivent et les courts textes qui les accompagnent présentent certains monuments importants de cette reconstitution.

Table rase sur l’esplanade

L'esplanade du Temple est absolument vide. De fait, le temple a été incendié par Titus en 70 et Hadrien a fait table rase en 135 des ruines restantes. Quant aux chrétiens, s’ils n’utilisent pas cet espace, pourtant important eu égard à la taille de la ville, c’est en conformité aux paroles évangéliques « « Vous voyez tout cela, n’est-ce pas ? Amen, je vous le dis : il ne restera pas ici pierre sur pierre ; tout sera détruit. » (Mt 24,2)

piscine de Bethesda

La piscine de Bethesda

Un moutier construit sur la digue qui sépare les deux bassins de Bethesda était dédié à Marie, censée avoir grandi dans ce quartier. La basilique médiévale Sainte-Anne a été construite à coté et non sur les ruines de ce bâtiment toujours partiellement visibles.

L’arc de l’Ecce Homo

L’arc de l’Ecce Homo

Situé aux abords de la forteresse Antonia, il marque aujourd’hui le lieu de la condamnation de Jésus par Pilate.

Porte de Damas

La Porte de Damas

La porte aujourd’hui appelée porte de Damas - dans la direction de laquelle la ville est orientée - était agrémentée d’une place en demi-cercle avec une colonne en son centre. En arabe, elle s’appelle toujours « la porte de la colonne » (bab el amoud).

L’Anastasis

L’Anastasis

Le Saint-Sépulcre constantinien. Il se déploie sur un axe de 130 mètres, soit le double de l’actuel. Partant de l’ouest (droite de la photo) nous voyons : la coupole de l’Anastasis (mot grec signifiant résurrection). Puis un espace découvert, c’est le triple portique qui abrite sous sa colonnade, à l’angle sud-est, le rocher du calvaire. Suit le martyrium qui était très richement orné. Il fut détruit par un incendie allumé par les Perses en 614. Et enfin, l’autre atrium qui butait contre le cardo, l’actuelle longue rue nord-sud de la ville, arrivant tout droit à la porte de Damas.

Piscine de Siloé

La piscine de Siloé

Une petite basilique, élevée au-dessus de la piscine de Siloé, rappelait le miracle de l’aveugle-né.

L’église Saint-Pierre

L’église Saint-Pierre

À mi-pente de la colline de Sion, l’église de Saint-Pierre en Gallicante. Probablement  construite à la demande de l’Impératrice Eudoxiem vers 457-460, elle fut endommagée en 529 lors de la révolte des Samaritains et détruite en 614 par les Perses. Une deuxième église fut élevée par Modeste qui fut détruite à son tour en 1009. On y commémore le reniement et les pleurs de Pierre lors de la comparution de Jésus chez Caïphe.

Hagia Sion

Hagia Sion

La Sainte-Sion, consacrée en 413, là où avait eu lieu la Pentecôte, était considérée comme la mère des églises, et à partir du Ve siècle on y associa le dernier repas de Jésus ; c'est encore en ce même lieu aujourd’hui que l’on s’attache à lire le récit de la Cène (Lc 22,7-20) et celui du don de l’Esprit (Ac 2,1-36).

La Néa

La Néa

Sainte Marie-la-Neuve ou la Néa n’a pas de correspondance dans les textes canoniques. Construite à la demande de l’empereur Justinien et consacrée le 20 novembre 543, cette édifice de 100 mètres sur 52, fut sérieusement endommagée par les Perses en 614 ; sa destruction fut totale après le tremblement de terre de 746. Dans un souk de la vieille ville, une pierre gravée indique son emplacement d’après la carte de Madaba.

Source : Terre Sainte magazine 645 (2016) 14-17 (reproduit avec autorisation).

Claire Burkel

Article précédent :
Faire parler les ruines de Samarie

 

 

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