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chronique du 21 mars 2014

 

 

Le film Le fils de Dieu

Le fils de DieuLe film Le fils de Dieu est sur nos écrans depuis la fin du mois de février 2014. Il se classe au septième rang du box-office des films présentés au Québec avec 222 343 $ en revenus. Ce film n’est pas original, car il a été fabriqué à partir d’extraits de la minisérie The Bible qui a été diffusée l’an dernier aux États-Unis sur History Channel. Chistopher Spencer en est le réalisateur.

Du point de vue cinématographique ce film n’a pas reçu un bon accueil. Maude L’Archevêque de La Presse lui a accordé une étoile et demie. Elle raconte dans sa critique « que la vie de Jésus a été réduite à ses miracles et qu’on en fait un superhéros comme les autres ». Elle ajoute qu’il « s’agit d’une adaptation extrêmement littérale qui n’ajoute rien aux nombreux films qui ont déjà été faits sur le sujet ». Ce film a coûté 125 millions et selon des sources glanées sur internet il a été en grande partie financé par les Églises évangéliques américaines ce qui lui donne le caractère « littéral » que souligne la critique de La Presse.

Voilà le problème avec les films qu’on nous présente sur Jésus. On échafaude une histoire qui colle aux récits bibliques sans ouvrir le sens de ces récits. Les récits des évangiles sont écrits pour susciter la foi. Cependant, ils renferment des éléments qui devraient permettre une recherche au niveau du sens et de l’interprétation. Cette démarche est habituellement absente chez les réalisateurs américains qui le plus souvent réalisent ces films à la suite du financement qui provient d’Églises fondamentalistes. L’un des meilleurs films sur Jésus que j’ai vus du point de vue de l’adaptation et de la recherche de sens est Jésus de Montréal du réalisateur Denys Arcand.

Petite anecdote : la scène qui montre les tentations de Jésus au désert a été supprimée parce que l’acteur personnifiant Satan ressemble au président Obama. Une recherche sur internet vous permettra de constater cette ressemblance.

Jérôme Martineau

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Goliath : un mercenaire grec

 

 

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