INTERBIBLE
Au son de la cithare
célébrer la paroleintuitionspsaumespsaumespsaumes
off Nouveautés
off Cithare
off Source
off Découverte
off Écritures
off Carrefour
off Caravane
off Scriptorium
off Artisans

 

 
Intuitions

 

orant
Imprimer
chronique du 15 novembre 2005
 

Pourquoi ne pas avoir lâché?

Amen, je vous le dis, chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait (Matthieu 25, 40).

Un jour deux policiers patrouillaient la route de Pali, à Hawaï, lorsqu'ils virent, de l'autre côté de la palissade qui sert de garde-fou aux voitures, un jeune homme qui se préparait à sauter dans le vide. Le conducteur immobilisa aussitôt la voiture de patrouille et son compagnon se précipita pour accrocher le jeune homme juste au moment où celui-ci s'élançait. Le policier aurait été aussi entraîné dans la chute si l'autre policier n'était arrivé à temps pour les retenir tous les deux.

     Vous vous rendez compte de ce qui était arrivé soudainement à ce policier qui s'était exposé à la mort pour sauver un inconnu? Tout le reste était devenu secondaire: ses obligations envers sa famille, ses obligations de policier, ses obligations envers sa propre vie. Tous les désirs et les espoirs d'une vie étaient comme disparus. Il allait mourir.

     Plus tard un journaliste lui demanda : « Pourquoi ne l'avez-vous pas laissé aller? Vous auriez pu mourir ». Et voici ce qu'il a répondu : « Impossible. Si j'avais laissé tomber ce jeune homme, je n'aurais pas pu vivre une autre journée de ma vie » (Ernest Kurtz).

LIEN: Le message central de toute vraie spiritualité c'est que mystérieusement nous sommes tous reliés les uns aux autres, nous sommes un, nous faisons un. Par conséquent les joies et les peines de chaque personne sont les joies et les peines de nous tous. « Si je ne prends pas soin de moi, que deviendrai-je? Et si je prends soin de moi seulement, qui suis-je? »

     La scène grandiose du jugement nous rappelle justement que Jésus ne fait qu'un avec chaque personne et que c'est dans les autres que nous le rencontrons, souvent à notre insu. Voilà pourquoi le jugement sera plein de surprises!

     « À la fin de la vie, nous ne serons pas jugés sur la quantité de diplômes obtenus, sur la quantité d'argent que nous aurons fait, sur les grandes choses que nous aurons accomplies. Nous serons jugés par ces paroles : 'J'avais faim et vous m'avez donné à manger... J'étais nu et vous m'avez habillé... J'étais sans toit et vous m'avez accueilli'. Faim non seulement de pain, mais d'amour; nu non seulement de vêtement mais de dignité humaine; sans toit non seulement par manque de maison mais par cause de rejet... » (Mère Térésa).

Chronique précédente :
L'essentiel, c'est de danser