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chronique du 1er mars 2006
 

Une bénévole sans statut


Directeur du centre d'action bénévole de Québec, Jean Brousseau répond à une journaliste, qui s'interroge sur la motivation et la stabilité des bénévoles, par une histoire vécue.

     Un jour, il reçoit l'appel d'une dame qui, quatre ans auparavant, l'avait contacté pour offrir ses services. Cette dame l'appelait pour lui dire qu'elle s'était occupée de la personne handicapée visuelle qui lui avait été confiée et qu'elle était morte au cours des dernières semaines.

     Elle souhaitait maintenant poursuivre son engagement avec une autre personne dans le besoin.

     Ainsi, cette dame avait chaque semaine durant quatre ans, et plus souvent les derniers mois, visité et accompagné quelqu'un qui sans elle aurait vécu beaucoup de solitude (Le Devoir).

*****

LIEN: Liberté, gratuité du don qui ne s'embarrasse pas de retour, de compensation directe ou indirecte, et qui ne s'ébruite pas comme « cymbales retentissantes ». C'est ce don qui a le plus de prix aux yeux de ceux et celles qui en sont bénéficiaires et aux yeux de Dieu qui nous accompagne.

     Les motifs qui nous conduisent à l'engagement bénévole ne sont pas toujours désintéressés: en être conscient est important! Qu'elle soit désir de gratuité, geste de croissance, geste de liberté, volonté de briser des murs d'isolement, la motivation la plus répandue reste le désir d'être utile. Motivation qui s'enracine dans cette conviction de devoir beaucoup à ceux qui nous entourent et par eux d'avoir reçu beaucoup de Dieu.

     Cette bénévole si discrète serait probablement prête à souscrire à ces mots empruntés à mère Teresa : « Nous sentons nous-mêmes que ce que nous faisons n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan. Mais si cette goutte d'eau n'y était pas, l'océan serait amoindri par son absence ».

 

Chronique précédente :
Le petit cordonnier