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chronique du 4 septembre 2007
 

La mort et le kamikaze

Si quelqu'un vient à moi sans me préférer ... à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple (Luc 14, 26).

     Kenji était pilote kamikaze. Il s'était préparé à mourir pour son pays, mais la guerre cessa plus tôt que prévu et il rata l'occasion de mourir dans l'honneur. Aussi fit-il une dépression : il perdit tout goût pour la vie et erra, indifférent, à travers la ville, ne sachant trop quoi faire de lui-même.

     Un jour, on lui parla d'un voleur qui gardait une vieille dame dans son appartement du second étage d'une maison de rapport. La police craignait de pénétrer dans l'appartement, parce que l'homme était armé et considéré dangereux.

     Kenji se précipita dans la maison et exigea que le bandit libère la femme. Un combat au couteau s'ensuivit, dans lequel Kenji tua le voleur, mais fut lui-même mortellement blessé. Il mourut quelque temps après dans un hôpital, avec un sourire de contentement dessiné sur ses lèvres : son désir de mourir d'une mort utile avait été exaucé (A. De Mello, Histoires d'humour et de sagesse, pp. 197-198).

LIEN: Pour le pilote kamikaze, la mort devait servir la défense d'une cause et il se faisait ainsi un point d'honneur de se détacher de sa propre vie. Pour le disciple de Jésus, le Royaume est en quelque sorte cette cause pour laquelle il faut être prêt à se détacher de tout, même de sa propre vie.


Renoncer à tout pour le Christ

     « Jésus nous appelle à Le suivre. Jésus nous montre où trouver la force et l'espérance et comment marcher sur cette route car il s'agit de marcher. Il faut contempler Jésus dans sa vie et surtout Le suivre, car on ne s'appelle pas disciple de Jésus Christ si on ne Le suit pas. Et Le suivre, c'est mettre nos mains dans ses mains, nos pas dans ses pas. C'est prendre le même chemin et ne pas faire de détours; c'est laisser tomber les peurs en mettant notre confiance en Lui » (J. Vanier, Ouvre mes bras, pp. 95-96).

 

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Un frère comme ça