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chronique du 19 février 2008
 

Une vie de chien


Tu me demandes à boire, à moi une femme Samaritaine ? (Jean 4, 9).


Un grand chien entra dans une boucherie portant une bourse dans la gueule. Il dépose la bourse à terre et s’assied juste devant le comptoir de viande.

  « Qu’y a-t-il copain… lui lance d’un ton farceur le boucher : Veux-tu acheter un morceau de viande ? »

  « Woof, Woof » répond le chien.

  Le boucher surpris emballe la viande et trouve l’argent dans la bourse à terre.

  Quand le chien quitte le magasin, le boucher décide de le suivre. Le chien, au bout de la rue, entre dans un building, monte au 3e étage et commence à gratter à une porte.

  Quand enfin la porte s’ouvre, c’est sur un homme en colère qui commença à crier sur le chien.

  « Arrêtez » dit le boucher, « c’est le chien le plus intelligent que j’aie jamais vue! »

  « Intelligent ? réplique l’homme. Pourquoi ? C’est la 3e fois cette semaine qu’il oublie sa clef ! » (Connections, mars 1996).

LIEN : Nous avons de grandes attentes vis-à-vis des autres, souvent beaucoup trop. Et les déceptions alors n’en finissent plus de surgir que ce soit vis-à-vis de notre conjoint, nos enfants, nos parents, nos collègues de travail, nos voisins. Nos « standards » de ce qui est correct et approprié conduisent certaines personnes de notre entourage à s’isoler et dans le fond nous acceptons cet éloignement.

  La samaritaine est une victime de cette attitude. Aux yeux du judaïsme, sa religion, sa nationalité font d’elle une non-personne. son style de vie l’a transformée en paria. Tout en questionnant celui-ci, Jésus appelle la samaritaine à redonner sens à sa foi et par là, à sa joie pour la rendre capable de recréer sa vie.

  En racontant à tous sa rencontre avec Jésus, elle devient une source de foi et de renouveau pour les autres.    

  Cherchons à dépasser les erreurs des autres, à voir et susciter le meilleur en eux pour qu’ils puissent l’utiliser comme des cadeaux pour le bien de tous (Connections, mars 1996).

 

Chronique précédente :
Le magasin de vérité