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chronique du 3 septembre 2004 | |||||
La grâce
chez saint Paul
Mais la grâce a ses racines dans l'Ancien Testament. La Septante traduit par grâce charis le verbe hébreu hanan qui revient 56 fois et qui a 41 fois Dieu comme sujet. Dans l'Ancien Testament la grâce désigne la bienveillance de Dieu qui se penche sur son peuple pour lui accorder ses faveurs. En Ex 33,19 la grâce de Dieu est associée à sa miséricorde. Dans Matthieu et dans Marc, ce mot et utilisé dans la bouche de Jésus pour exprimer sa relation au Père avant de rompre le pain (Mt 14,19; 15,36; 26,26.27; Mc 6,41; 8,6.7; 14,22.23). Luc l'utilise dans le sens de l'Ancien Testament pour désigner la faveur de Dieu envers Marie (Lc 1,28.30) ou envers Jésus (Lc 2,40.52) et pour exprimer aussi le rayonnement intérieur de Jésus (Lc 4,22). Dans les Actes, ce rayonnement se traduira par la puissance de l'Évangile. Luc met souvent en parallèle les mots puissance et grâce (Ac 4,33; 6,8; 20,32). Elle a nettement pour lui une origine divine (Ac 14,26; 15,40; 23,27). Yolande Girard Lire aussi : Article précédent
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