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chronique du 10 décembre 2004 | |||||
« Qu'ils
soient comme une image de nous »
Selon Gn 1, Dieu s'émerveille devant la lumière, le ciel, la terre, les animaux qu'Il crée : « Dieu voit que cela est bon. » Mais lorsqu'arrive la possibilité de créer un être intelligent avec qui dialoguer, Dieu est touché profondément. Il sent le besoin de consulter d'autres êtres déjà créés (la cour céleste?) : « Faisons les êtres humains; qu'ils soient comme une image de nous. » Pour l'auteur du texte biblique, c'est une manière de mettre l'emphase sur la création de l'être humain. « Dieu voit ce qu'Il fait, c'est très bon. » (Gn 1,31) Les Juifs ne pensaient pas à la « trinité ». D'ailleurs immédiatement après Gn 1,26, le texte se continue au singulier et non au pluriel. Le Premier Testament nous livre l'expérience d'un Dieu unique. Et Jésus y reste fidèle. Il nous parle souvent de son Père, il nous donne l'Esprit, et Jésus est le Fils de Dieu. Pourtant, il n'y a pas trois dieux : Jésus nous fait entrer dans la profondeur, la richesse d'être du Dieu unique. Un exemple peut nous aider à approcher ce mystère de Dieu. On peut dire : « je suis fils de », « je suis ou je deviens père » ou « je suis inspiré, j'aime ». Trois « je » différents qui peuvent se référer à un seul être. En Dieu, trois « je » et un seul être. Ceci n'est pas une explication, mais une approche du mystère du Dieu unique, que Jésus nous révèle. Gn 1, 26 précise : « une image vraiment ressemblante ». Le Nouveau Testament nous révèle que Dieu est Amour. Aimer comme Dieu aime, ça c'est une autre histoire. Gn 1, 26 poursuit : « Qu'ils soient les maîtres des poissons, des oiseaux des animaux » Être les maîtres comme Dieu, ce n'est pas détruire, mais ça aussi c'est une autre histoire. Roger Éthier, prêtre Article précédent
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