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chronique
du 4 avril 2003
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Le diaconat
À Rome ils auront un rôle différent. Ils s'occuperont des finances et des relations extérieures et ils deviendront progressivement subordonnés aux prêtres. À l'époque de saint Jérôme, il y aura une hiérarchie de trois ordres (évêques, prêtres, diacres) à laquelle n'échappera que l'archi-diacre qui gardera un poste de «vicaire général», responsable du temporel (finances) et du clergé. À partir du 6ième siècle, ils ne s'occuperont que du service liturgique. Puis, pendant les siècles qui suivirent, la fonction du diacre perdit son importance et ne devint qu'une charge temporaire. C'est le Pape Pie XII qui affirma la sacramentalité du diaconat en 1947. Le concile Vatican II rétablit le daconat comme ministère permanent (Lumen Gentium §29). Le diacre devint alors, comme le prêtre, ministre de la parole et de la liturgie mais devait aussi s'occuper de la diaconie, c'est-à-dire du service paroissial. Ce service peut prendre des couleurs différentes en fonction des besoins du milieu. En un mot, le diaconat est aujourd'hui un service qui s'accompli dans l'amour: « Va et, toi aussi, fais de même » (Lc 10,29), dira Jésus au lévite. Yolande Girard, bibliste
Pour aller
plus loin André Haquin et Philippe Weber (dir.) Joseph Caillot Raymond Martel Margret Morche
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