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chronique du 15 avril 2016

 

La parabole du figuier : parole aux lecteurs (Luc 13, 6-9)

La parabole du figuier stérile

La parabole du figuier stérile
Eugène Burnand (1850-1921)
Gravue, 1908, composition aux trois crayons N°27

Retour au début de l'article : « Laisse-le encore cette année » (Luc 13, 6-9)

Le mois dernier, je vous proposais une interprétation de la parabole du figuier. J’aurais pu y ajouter un paragraphe, ce que je n’ai pas voulu faire. J’ai partagé ce texte avec certains de mes proches et je leur ai demandé de compléter cette parabole par un paragraphe de leur cru.

     J’ai pensé offrir aux lecteurs de ce site web la même opportunité et j’inviterais ceux et celles qui seraient intéressées à cette proposition à nous faire parvenir ce que suscite en eux cette parole de ce texte.

     Jésus est l’un de ceux-ci. Pourquoi raconte-t-il cette parabole? Quelles sont ses intentions? Qu’est-ce qui le préoccupe? On peut regarder la situation à partir de l’homme propriétaire de la vigne qui est confronté à un figuier qui n’accomplit pas sa promesse. Quel écho cette situation rejoint dans nos propres histoires? Qui selon nous l’a planté? Le propriétaire de la vigne? Un intrus? Serait-il un rejeton d’un autre figuier, etc?

     Le propriétaire vient chercher du fruit et n’en voit pas. Serait-ce qu’il n’en a pas ou que le propriétaire ne le reconnaît pas ou n’espère pas? Il s’adresse alors au vigneron lui proposant une solution : celle de le couper en justifiant sa décision. Pourquoi le laisser épuiser la terre?

     Mais l’autre lui fait une autre proposition. « Maître, laisse-le encore cette année. De quelle année s’agit-il? Pourquoi juste un an? Pourquoi s’attacher à ce fruit qui ne vient pas, les autres figuiers ne peuvent-ils pas en donner autant? Quel est le sens de s’épuiser à bêcher et de  mettre du fumier sur cet arbre qui n’est qu’un parmi d’autre? Serait-il porteur d’un fruit unique qui appelle un temps différent? Serait-il un arbre inutile qui n’a rien à donner et qui ne fait que prendre sans rien n’avoir à offrit?

     Est-il porteur d’un fruit utile pour un avenir dont on ne mesure pas toute la réalité au moment présent? Qu’est-ce qui retient le vigneron au point de le faire résister à la proposition du maître?

     Et comment expliquer le détachement de ce même vigneron et je dirais même son abandon lorsqu’il affirme « sinon tu le couperas ». Toutes ces énigmes et bien d’autres que je ne relève pas vous conduisent à quelle proposition de conclusion pour cette parabole que Jésus nous soumet?

     Dans quelle direction cette parole vous oriente-t-elle? Que fait-elle bouger en vous? Quelle attitude ou comportement cherche-elle à modifier ou à transformer? Vous pouvez répondre pour vous-même ou nous faire un cadeau de votre réflexion qui pourra enrichir la nôtre.

Pierre Desroches

Article précédent :
« Et des bergers étaient... » (Luc 2, 8-13)